Lyrics : Je suis là
Mirthe’s new album is called “Je suis là” (“Here I am” or “I am here”). It contains 10 of her own songs and 2 cover songs. There are 13 tracks in total, the song “J’pourrais” figuring twice - once as a radio edit and once as the integral version. This is Mirthe’s first multilingual album: besides in French there are also 2 songs in English and 2 in Dutch.
All rights reserved.
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J’pourrais
- Paroles et musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
J’pourrais être à sauter dans la rivière nue
et comme une gosse faire la bombe pour faire jaillir
la plus magnifique éclaboussure qui soit.
Cheveux égaillés, boire la tasse, remonter,
Eclater de rire, me faire peur, vivre insouciante.
Mais je suis là à profiter de ta présence
Parmi baleines, bathyscaphe et autres canards
Parmi vaguelettes, plouf-plouf, bulles et glou-glou
Suis à te surveiller, jouer et frotter
A rincer, sécher, te serrer contre moi.
Peuvent attendre les araignées au cœur de leurs toiles
Les mouches et la poussière s’y déposer
Ça ira très bien comme ça, puisque nous sommes
Ensemble avec nos araignées au plafond
A nous taquiner en chahut et papouilles.
J’pourrais être à batifoler dans les bras
De mon si bel amant, doux et motivé
Qui m’entraîne dans le ciel au soleil couchant
D’Acapulco, du Lac Léman, peu importe
Dans sa gentilhommière, dans sa garçonnière.
Mais je suis là à m’émerveiller de toi
Parmi les sons et les mots d’une folle histoire
Parmi les images, les personnages, les mages
Suis là oui comme l’un d’eux, dans ton existence
A jouer un rôle plus ou moins bien, à t’aimer.
Peuvent attendre la bineuse et les mauvaises herbes
Qu’elles poussent un peu plus et fassent leurs jolies fleurs
Ça ira très bien comme ça, puisque nous sommes
Ensemble en train de danser autour du feu
Comme les Indiens avec leur grand manitou.
Version intégrale :
J’pourrais être à m’enivrer du jeune des colzas
Du rouge des coquelicots, du bleu des bleuets
Et m’occuper de moi, mon corps et mon âme
Consoler mes peines, panser mes blessures
Et accrocher mille arcs en ciel dans mon ciel.
Mais je suis là à apprécier ton enfance
Parmi les tâches bigarrées multicolores
Parmi les coulures, salissures et rayures
Suis là à t’observer, t’apprendre, te guider
M’étonner, participer et t’embrasser.
Peuvent attendre le décapage et la lasure
De l’antique buffet de mamie qui croupit
Ça ira très bien comme ça, puisque nous sommes
A préparer un gâteau plein de vanille
Avec éclats de rire et goule enfarinée.
J’pourrais être à jouer le jeu de la société
Et avec un peu de chance m’installer Rue de la Paix
Apres Rue de Paradis et Rue de Belleville
M’occuper de mon travail, de ma carrière
De mes relations et de mon capital.
Mais je suis là pour toi, oui pour être ici
Quand il faut, sur le côté du toboggan
A l’entrée de l’école et au bord du lit
Suis parfois fatiguée, ou bien dépassée
Ou effondrée mais donnant du réconfort.
Peuvent attendre les rayons du supermarché
Et toutes ses victuailles à passer à la caisse
Ça ira très bien comme ça, puisque nous sommes
A rêver, à nous reposer, endormis
Le temps d’une sieste, ta petite main dans la mienne.
Le loup affable
- Paroles et musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Sur une colline, derrière un buisson,
le loup scrute la vallée, guette le mouton,
le ventre tout noué, tourmenté d’envie,
ah non, pas de sa chair, juste de sa vie.
Oh, si seulement ça pouvait être pour moi
que d’être protégé et soigné à la fois.
Utile à l’homme et entouré de doux semblables.
Être bête à laine simplette et plus le diable!
Mais c’est pas ma nature, mais c’est pas mon destin !
Et brouter l’herbe, ca ne coupe pas ma faim.
“Tant pis pour la sécurité” dit-il enfin.
“Ce n’est pas ma place, je poursuis mon chemin !”
Depuis sa colline, le loup entend le chien
qui aboie qui aboie comme tout bon gardien,
et qui lui offre de devenir plus important,
de donner de la voix, d’être content.
Oh si seulement cela pouvait être pour moi
que d’être caressé et logé à la fois.
La pâtée dans l’écuelle, être fier et fiable,
Un collier à clous au cou, être un bon diable!
Bof bof, bof, c’est pas ma nature, bof c’est pas mon destin !
D’être à la chaîne, ça va contre mon instinct!
“Merci bien, bon cousin, dit le loup à la fin,
mais c’est pas ma place, je poursuis mon chemin !”
Plus haut sur la colline, observant le loup,
vient avec son bâton et ses possibles coups,
le berger courroucé. Ah quelle belle allure!
Le loup se met à rêver d’une telle stature...
Oh si seulement ça pouvait être pour moi
cette autorité et ce respect à la fois.
Gourde et besace bien remplies, c’est admirable !
Couvre-chef et pelisse pour la pluie, diable !
Alors, sur la colline, le loup tente sa chance
et demande au berger de céder son instance.
Mais ce dernier n’entend que vilains grognements
et chasse le loup qui file comme le vent!...
Aaouh ! C’est pas ma nature ! Ah, c’est pas mon destin !
À être si injuste, égoïste et hautain
je préfère mon ardue liberté, m’enfin !
Je reste à ma place, j’évite ce chemin !
Leaving the nest
- Paroles : Rémy Verneuil, musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Stuck at the bottom of the nest,
you squeak and you’re fed, satisfied.
You obey, thinking it’s your best.
Head down, by the rules you abide.
You’ve yet to open your wings
to see and show your true colors.
So go to the brink and start flying.
Seek that horizon, feel free and soar!
At the back of the classroom you are told
what you have to know and how to grow,
but not who you are. You behold
the thick grey mist through the window.
Heaven knows, once perched in the crow’s nest,
you’ll realize the mist sticks to the boat.
You can see the stars, their east, their west.
See the isle’s skyline, staying afloat…
In your stifling firm, suffocating,
you see the world in the form of projections,
fleeting shadows and slivers sparkling.
Submissive when you can’t use seduction.
If you can’t stir up the hornet’s nest,
those so disappointing habits of liars,
then cross the threshold of your own quest
and in the night of limits, set a fire!
Moedertaal
- Paroles et musique : Mirthe -
Mama, ik begrijp het nu
de band, de bloedband, die mij met jou verbindt.
Leven, uit zichzelf voortgekomen.
Pure creatie, in de vorm van een kind.
Hier in de wieg zie ik sprekend jouw gezicht
en in mijn hart, schijnt het schoonste licht.
In mij wellen op klanken lang vergeten...
Nu spreek ik ook de moedertaal;
de taal die jij ook spreekt.
Woorden van steun, woorden van voorspoed,
woorden van onvoorwaardelijke liefde
Mama, ik voel het nu ook:
die pure behoefte aan een ander haar bestaan.
Samen gaan wij nu door het leven,
in voor- en tegenspoed voel ik jou bij mij staan.
En dan fluister je me in klanken lang vergeten...
Nu spreek ik ook de moedertaal... (bis)
Cent mille fois
- Paroles : Rémy Verneuil, musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Et l’amour s’en va, comme ça à petits pas,
comme si s’était notre âme qui s’en allait.
L’amour ressenti, il s’en va, oui, tout là-bas
et un beau jour on se retrouve seul, tout sauf gai.
Dans la nuit sans lune, dans un lit vide et vidé,
on se retourne, on y pleure tout ce qu’on peut.
L’amour éprouvé, il s’éteint ; mais quelle idée !
et le soleil luit sans plaisir. On s’en veut.
Face à l’infini, notre moi, il s’interroge
tel l’étoile dans l’inatteignable multitude.
L’amour éploré, il se fane, rien n’y déroge
et la fleur perd ses pétales de solitude.
Et dans les regards cherche un signe, une retrouvaille
et tout s’étiole et tout se perd en espoir.
L’amour esseulé se retrouve en épousailles
avec lui-même et longs longs sont les longs soirs.
Puis au coin d’une rue, un beau jour, à un carrefour,
un dérapage et nez à nez, zou ! avec
l’amour ébahi, le voilà, le bel Amour
qui arrive là, tout cru tout cuit, dans le bec.
Oh moi je le vois, croyez-moi, oui, je le touche,
l’être fameux qui me ramène au vrai moi.
L’amour accompli, ouvrant l’esprit, de ma bouche
l’embrasse et de mon âme aussi, cent mille fois.
I’d rather be
Paroles et musique : Heather Nova
I’d rather be warm than tough and cool – I’d rather be true.
I’d rather be soft than hard as steel – I’d rather be real.
I’d rather live close to the ground, than fly at the speed of sound.
I’d rather free fall and feel it all!
And if you want me, you’ve got to take me as I am.
There’s no one like me, so celebrate me as I am, as I am.
I’d rather see life with open eyes, than wear some know-it-all disguise.
I’d rather be small, observe it all, a little unsure.
I’d rather speak truth with every word, than hold my tongue and not be heard.
I’d rather live full and feel the fear!
And if you want me, you’ve got to take me as I am.
There’s no one like me, so celebrate me as I am, as I am.
And we win and we lose and we feel and we bruise
and we’re not perfect, that’s how I’d rather be.
And we give and we take and we fall and we break
and we’re not perfect, that’s how I’d rather be.
Hum… I’d rather be loved than held above…
And if you want me, you’ve got to take me as I am.
There’s no one like me, so celebrate me as I am, as I am.
‘Cause we win and we lose and we feel and we bruise
and we’re not perfect, that’s how I’d rather be.
And we give and we take and we fall and we break
and we’re not perfect, that’s how I’d rather be.
And we laugh and we cry and we love and we die
and we’re not perfect, but that’s how I’d rather be.
And we climb and we fall and we mess with it all,
we’re not perfect. Not perfect, that’s how I’d rather be.
Oooh... I’d rather be, I’d rather be, I’d rather be… me!
Illusions perdues
- Paroles et musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
J’aimerais bien croire que la devise française
vaut bien plus que les slogans à deux balles.
J’aimerais bien croire que ce n’est pas que des foutaises.
J’aimerais bien croire en cet idéal.
J’aimerais bien croire que le système est juste,
pas comme le roi manqué qui est au pouvoir
et que nos sociétés ne sont pas vétustes.
J’aimerais bien croire.
J’aimerais bien croire dans ce que prescrit Big Pharma,
que ce n’est pas pour soigner mais pour nous guérir.
J’aimerais bien croire qu’on ne nous empoisonne pas
à petit feu, le temps d’être mûr à mourir.
J’aimerais bien croire ! (x4)
J’aimerais bien croire ce que les pubs prétendent.
J’aimerais bien croire ce qu’on lit dans les journaux.
J’aimerais bien croire que ce n’est pas que propagande
et ne me dites pas que je suis parano !
J’aimerais bien croire que les petits hommes verts
font pousser l’éolien sur nos terroirs
sans servir les géants de la sphère financière.
J’aimerais bien croire.
J’aimerais bien croire qu’on n’est pas des esclaves
de l’envie de toujours plus, du progrès.
J’aimerais bien croire que les dégâts ne sont pas graves
que sur la simplicité on ne tire pas un trait.
J’aimerais bien croire ! (x4)
J’aimerais bien croire que l’éducation en masse
est dans l’intérêt de l’individu.
J’aimerais bien croire que le talent et l’audace
sont reconnus et ne sont pas des causes perdues.
J’aimerais bien croire que je peux faire confiance
en ce que tu dis, que ce ne sont pas des histoires,
que ce n’est pas pour que tu te donnes bonne conscience.
J’aimerais bien croire.
J’aimerais bien croire ! (x4)
Enfants de là
- Paroles : Rémy Verneuil, musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Pas plus que la Terre que je foule, pas plus que l’air que je respire,
vous n’êtes à moi. Venez grandir avec moi dans l’immense foule !
Pas plus que du rocher les moules, et du ciel le nuage en délire
vous n’êtes de moi. Venez sourire avec moi et bravons la houle !
Nous sommes des compagnons de route qu’on s’appelle Berber ou Éric,
qu’on soit là ou en Amérique, vous n’êtes pas du fond de ma soute !
Libres et sans fer on s’écoute, sans plus de plaie ni plus de trique
écartons l’inique logique. Allons enfants, cassons la croûte !
Plein de panoplies et de tours, je transmets bagage et valise,
ni attaché-case, ni balise surtout pas de fardeaux trop lourds !
Pas plus que le reflet de nous dans le miroir n’a âme qui vive,
pas plus qu’il n’est alouette ou grive, vous n’êtes moi ni ne suis vous !
Par ici nous faisons un détour de passage dans cette entreprise
qu’est de ces vies et corps l’emprise pour notre vérité mettre à jour !
Anges sur Terre, les pieds dans la boue, porteurs de lumière en estive
Toujours sans relâche, sans esquive, voilà ce que nous sommes entre nous !
J’éclaire un chemin et de ma bouche sortent les mots lucioles dans la nuit,
petits cailloux blancs parmi les buis sombres, vous guidant petits manouches...
Vers vous-mêmes au-delà des souches et des embûches, tout ce qui nuit.
Voyons dans notre ciel ce qui luit !Marchons, marchons, soyons farouches !
Machaon
- Paroles : Rémy Verneuil,
musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Un beau jour il t’a demandé
si l’amour pouvait se partager,
si plusieurs on pouvait aimer
et avec nos corps se le montrer ?
Et toi tu lui as répondu
que tu en étais convaincue
et qu’il pouvait être répandu
l’amour par ce qu’il a de plus cru.
Tu les vois ces beaux papillons ?
Piérides et autres machaons
qui insouciants vont et s’en vont
de fleur en fleur en pâmoison ?
Tu les vois ces braves marins ?
Flibustiers ou marchands de bien
dont l’esquif s’en va et s’en vient
de port en port et l’air de rien ?
Et toute confiante en tes idées,
le regard d’autrui oublié
et la morale dépassée,
tu aimas et laissas aimer...
Mais quand il n’est pas revenu,
te laissant seule et inconnue,
c’est sûr tu t’en es bien voulue
à cet amour d’y avoir cru.
Tu la vois cette jolie fleur ?
Toute fanée de tant de leurres,
la tige rongée par le malheur
tandis que tu macères dans tes pleurs ?
Tu le vois ce magnifique port ?
Harassée par marées et sorts,
par les brigands vidé de son or
et toi si seule dans ton corps ?
Het land van Maas en Waal
- Paroles et musique : Boudewijn de Groot et Lennaert Nijgh
Onder de groene hemel in de blauwe zon
speelt het blikken harmonieorkest in een grote regenton.
Daar trekt over de heuvels en door het grote bos
de lange stoet de bergen in van het circus Jeroen Bosch.
En we praten en we zingen en we lachen allemaal,
want daar achter de hoge bergen ligt het Land van Maas en Waal!
Ik loop gearmd met een kater voorop,
daarachter twee konijnen met een trechter op hun kop.
En dan de grote snoeshaan, die legt een glazen ei,
wanneer je ’t schudt dat sneeuwt het op de Egmondse abdij.
Ik reik een meisje mijn koperen hand.
Dan komen er twee Moren met hun slepen in de hand.
Dan blaast er de fanfare, ter ere van de schaar,
die trouwt met de vingerhoed, ze houden van elkaar.
Onder de purperen hemel in de bruine zon
speelt nog steeds het harmonieorkest in een grote regenton.
Daar trekt over de heuvels en door het grote bos
de lange stoet de bergen in van het circus Jeroen Bosch.
En we praten en we zingen en we lachen allemaal,
want daar achter de hoge bergen ligt het Land van Maas en Waal!
We zijn aan de koning van Spanje ontsnapt,
die had ons in zijn bed en de provisiekast betrapt.
We staken alle kerken met brandewijn in brand.
’t Is koudvuur dus het geeft niet, en het komt niet in de krant.
Het leed is geleden, de horizon schijnt,
wanneer de doden dronken zijn en Pierlala verdwijnt.
Dan steken we de loftrompet en ook de dikke draak
en eten ’s avonds zandgebak op het feestje bij Klaas Vaak.
En onder de gouden hemel in de zilveren zon
speelt altijd het harmonieorkest in een grote regenton.
Daar trekt over de heuvels en door het grote bos
de stoet voorgoed de bergen in van het circus Jeroen Bosch.
En we praten en we zingen en we lachen allemaal,
want daar achter de hoge bergen ligt het Land van Maas en Waal!
Sur une barricade
- Paroles : Rémy Verneuil, musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Je n’ai jamais grimpé sur une barricade !
Hey les mecs, je ne suis pas cette Marianne débraillée,
guidant je ne sais quel peuple visant la débandade,
de je ne sais quelle tyrannie ! Non, je ne suis pas cette fée !
qui, phallofusil en main et mamelle à l’air,
bonnet de schtroumf sur le caillou, fera flotter
le supra-étendard aux trois couleurs en colère
au-dessus des ruines, des cadavres et des fumées !
Non, je ne suis qu’une femme – bon d’accord, une chanteuse
qui s’expose aux projecteurs, qui monte sur la scène,
qui fait ce qu’elle sait faire, espérant y être fameuse
et partage sa passion en craignant les larsens…
qui chante sa soif de justice et ses convictions,
mais aussi son amour, pour émouvoir les âmes,
qui veut faire du bien – au moins le temps d’une chanson.
Voilà toute ma façon de prendre les armes.
Je n’ai jamais frimé sur une barricade !
Je n’aime pas la violence, pas plus que la défiance.
Je sais qu’il faut lutter quand on est dans la panade,
qu’il faut faire valoir ses droits face à la Finance.
Mais les cocards, c’est pas mon truc, les toquards non plus.
Les cocardes et les Marseillaises, hum, pas bien sûre.
Comptez pas sur moi pour brailler dans la rue
ni pour balancer des pavés pas assez mûrs.
Moi, mon affaire, c’est de jouer de la musique et chanter.
Je veux bien chanter pour vous, oui, sans violence ni haine
« Sale temps ne t’en reviens plus » ou vous envoûter
avec un « Hallelujah » ou un rock à perdre haleine.
Je veux bien chanter pour vous, par temps de crise
« Les feuilles mortes » ou « Imagine » ou « In the pines »
pour rêver ou protester, mais il faut que je vous dise
je suis une chanteuse qui chante « and it will be fine ».
Ukraine je t’aime
- Paroles : Rémy Verneuil, musique : Mirthe & Rémy Verneuil -
Oh Ukraine, je t’aime !
Pour vous mes frères et mes sœurs
oui, pour vous, je veux le meilleur
mais pourquoi tout ce malheur ?
Pourquoi n’éclos pas la primevère ?
Pourquoi le ciel si bleu devient-il si blême ?
Sur la plage les châteaux sont dévastés
par les trouées de tirs de mortiers
tandis que le sable finit en sac
contre les tirs et leurs impacts.
Dans les champs les cultures sont empêchées
par les chars qui viennent labourer
tandis que les grains restent en sac
attendant de la paix le pacte.
Oh Ukraine, je t’aime !
Vers toi dans mes rêves je vole
et pour toi je veux les honneurs
mais pourquoi toutes ces horreurs ?
Mais fleurira-t-il, le tournesol?
Pourquoi la mer si bleue devient-elle si blême ?
Il vadrouillait le paisible bourdon
quand retentirent les explosions
et puis le ciel se remplit de fumées
et puis je me mis à pleurer.
Il voletait le fidèle rouge-gorge
quand les soldats volèrent notre orge,
quand résonnèrent de furieux ordres,
quand je dus fuir l’immonde horde.
Oh Ukraine, je t’aime !
J’entends l’enfant qui rigole
et pour lui je veux la splendeur,
alors, restaurons notre grandeur,
que l’esprit cosaque caracole
que notre jaune-&-bleu brise l’anathème !
Oh Ukraine, souveraine !
Pour toi, peuple noble et fier,
oui, pour toi, je veux les faveurs,
alors, renforçons notre ferveur
et que les âmes libres persévèrent
pour que ce chant ne soit pas un requiem !
On entend rugir un lion contre l’effroi,
son poil est d’or et repousse le froid.
Dans la steppe le fleuve endolori
reprend son cours vers un nouveau défi.
Le faucon finit par fondre sur sa proie
et le pays reprendre ses droits.
Les bâtisses ainsi que les nids
où renait la vie sont reconstruits !
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